Mois de l'écriture - Novembre 2025

Pour la deuxième année de suite, je participe au défi d'écriture du mois de Novembre organisé par Kobo Writing Life. L'objectif : écrire tous les jours un texte de 250 a 750 signes en intégrant un mot en particulier. Cette année une petite consigne supplémentaire est ajoutée par les organisateurs. Chaque jour ce sera la surprise ! Comme l'année dernière, je vous partagerai ici mes textes et ceux de toutes les personnes qui veulent écrire avec moi ! Et surtout, si vous voulez participer même si on est plus en novembre, n’hésitez pas à m'envoyer vos textes !

Jour 1 : Vestige

le texte doit être raconté du point de vue d’un vestige (au sens propre ou figuré). L’objet peut être réel (ruine, bijou, lettre...) ou symbolique (souvenir, relation, promesse...)

Marianne

     Aujourd'hui, c'est décidé ! J'arrête de compter. Je suis posée là depuis des jours et des jours. Que dis-je ! Des années ! Peut-être même des siècles ! Quoi comment ? Vous trouvez que j'exagère ? Il n'en est rien ! Je ne suis qu'un vestige d'une autre époque. Une époque révolue. Une époque où l'humain dont je suis la propriété faisait attention à ce qui l'entoure. Il faisait tout simplement attention à moi. A qui je suis. A ma valeur ! Enfin bon... C'est ainsi que va la vie...

Monique

     Un reportage et me voilà revenue à mes 19 ans. Premières vacances entre copines. Déjà 50 ans que je suis partie en Grèce. Du repos, des balades en mer, mais surtout des visites. Tous ces vestiges, des restes d’une civilisation. Et la, l’imagination arrive, je me revois dans cette époque à son apogée. Les dieux de l’Olympe veillant sur nous toutes ces croyances et rites disparus. Mais il faut revenir à notre époque sans oublier notre passé.

Jour 2 : Pardon

inclure du discours direct (un dialogue, un monologue, une citation...)

Marianne

     Comme par hasard, le jour où je décide de ne plus compter, il semble se souvenir de moi ! Il vient de prendre conscience que je suis là !

     « Bonjour, ma petite ! Qu’est-ce que tu fais la toute seule ? Il est peut-être temps pour toi de rejoindre tes copines ! Qu’est ce que tu en dis ? »

     Mes copines ?! Mais de qui parle-t-il ? Je ne connais personne ! Je n’ai pas d’amis ! Je suis seule et abandonnée ! Ici sur le buffet !

     « Je te demande pardon de t’avoir oublié ! J’ai pensé à toi très souvent ! A chaque fois que je suis passé devant toi. J’ai juste été pris par d’autres choses ! Tu comprends ? »

     Et bien… Maintenant, il s’excuse ! On aura tout vu aujourd’hui !

Laurène

- Je te déteste, dit la femme.

L'homme en face d'elle baisse la tête. Honteux. Il voudrait demander pardon, vraiment, mais les mots restent bloqués dans sa gorge. 

Demander pardon, ces quelque mots sont parfois les plus difficiles à dire et pourtant tellement nécessaire. Un sentiment parfois inexplicable par de simple mots.

Ne sachant pas comment s'exprimer, s'avance vers la femme. Hésitant, il l'a prend dans ses bras. Le nœud dans sa gorge se dénoue un peu.

- Je suis désolé...

Sa voix est étranglé, grave. Il a réussi. Il a réussi à s'exprimer. La femme répond à son étreinte et font en larme dans ses bras.

Jour 3 : Catimini

écrire en jouant, le plus possible, sur l'assonance en « i » (la répétition du son « i »)

Marianne

     C’est avec ses petits pieds et des petits pas rikiki, qu’il avance désormais. Il me tient du bout de ses dix doigts. Délicatement ! Comme si j’étais fragile ! Il avance si silencieusement, que ni la voisine, ni le chien gris qui dort sur le tapis ne s’en rendent compte. Il se faufile en catimini jusqu’à la porte de son immeuble ! Et non d’un ouistiti ! Il y reste figé ! Que peut-il bien se dire ainsi ? En tout cas, moi j’ai juste envie de pousser des petits cris pour attirer son attention !

Isabelle

     Que ces repas de famille peuvent être longs... Pourtant cette journée d'été avait tout pour être agréable puisqu’elle était venue... Chacun à un bout de la table nous nous regardions, près à saisir l'occasion pour partir en catimini... Ce moment ne tarda pas avec l'arrivée fracassante de celui qui attira tous les regards nous permettant de nous sauver, hilares, heureux, émus, troublés de pouvoir enfin profiter, juste nous deux, de cette belle journée d'été.

Jour 4 : Grelotter

mettre en scène une rencontre décisive

Marianne

     Mais c’est impossible ! Il est obnubilé par ce qu’il y a dehors. Je ne saurais dire si c’est le fait que la rue soit déserte ou bien que ce soit la nuit. Il ne porte rien sur le dos. A-t-il peur de grelotter ? Pour ma part, tout va bien ! Je suis bien au chaud, creux de ses paumes ! Je peux voir le monde devant moi. Et tout ce qui nous entoure. Le ciel étoilé. La lune scintillante, bien ronde ! Je crois que c’est la première fois que je vois une pleine lune aussi belle !

Isabelle

     Est ce que les choses auraient été pareilles si nous étions en été ? Avec une douce chaleur je n'aurais jamais eu froid, je n'aurais pas grelotté et ce bel inconnu ne m'aurait jamais proposé de partager la seule couverture du refuge où nous nous étions réfugiés après qu'une tempête de neige se soit déclarée. En été au même endroit, à la même heure, nous aurions juste continué notre chemin, remarquant à peine ce chalet de montagne en ignorant ce qu'il pouvait nous réserver entre deux grelotements...

Jour 5 : olibrius

en plus du mot imposé, votre texte doit intégrer une phrase empruntée à une composition écrite hier par un autre participant de votre choix (ou à votre propre texte d'hier, si vous n'avez pas accès aux réseaux sociaux)

Marianne

Est-ce que les choses auraient été pareilles si nous étions en été ? Sans doute que non. Cet olibrius n’aurait jamais hésité à sortir ! Il faut dire que devant nous, dans cette rue déserte, il y aussi des monticule de neige ! Et au milieu de la place des enfant ont même fait un énorme bonhomme de neige. D’ailleurs j’ai l’impression de distinguer aussi une sorte d’igloo. Je me demande bien qui a pu le fabriquer !

     Mais non ! Je n’y crois pas ! Il a mis un pied dehors ! Ses chaussures craque dans la neige ! Il fait quelques pas seulement, avant de s’arrêter à nouveau !

Isabelle

     Mais quel est cet olibrius qui vient de monter dans le train !? Nous étions bien installés, tout était calme, une ambiance feutrée, juste quelques murmures se faisaient entendre entre les rires étouffés d'enfants et le bruit du train cheminant vers Rome. Mais c'était sans compter sur cet énergumène au téléphone qui, à lui tout seul, faisait plus de bruit qu'un régiment ! J'allais me lever pour lui demander poliment d'aller dans la zone réservée aux appels lorsqu'un coup de frein brutal le propulsa à l'autre bout du wagon l'obligeant à tituber avant de se retrouver à quatre pattes.

     Vexé et ridiculisé par la situation, le bel olibrius se releva et changea au plus vite de wagon sous les applaudissements des passagers hilares...

Jour 6 : coléoptère

écrire dans le genre du conte fantastique

Marianne

     « Bonjour, maître ! »

     Mais à qui parle t-il ? La rue est déserte ! Il n’y a pas un chat qui rode. Seulement un coléoptère… D’ailleurs il est assez étrange. Il vole face à ma monture. Il fait du sur place !

     « Que faites-vous ici ? Ce n’est pas encore la pleine lune ! Vous n’avez rien à faire ici. D’autant plus que je n’ai pas encore réunis tous les ingrédients de votre potion. »

     L’insecte ne bouge pas. Il se fait comme menaçant. Je le ratatine le plus possible sur moi-même. Je frissonne de peur !

     « Laissez-moi passer ! Vous savez très bien que je n’ai pas peur de faire usage de la magie ! »

     Je ne savais pas que j’étais en compagnie d’un magicien. Cette chose face à nous serait son maître ? Je ne comprends pas… La magie ça n’existe pas !

Isabelle

"coléoptère recherche moyen de transport pour se rendre en vacances en Espagne - pas sérieux, s'abstenir"

     C'est bien comme ça, je suis sûr que je vais avoir beaucoup de propositions. Je vais aller coller quelques affiches un peu partout et je rentre terminer ma valise. Il ne faut pas que j'oublie mon maillot de bain et une tenue de soirée, on ne sait jamais, si je croise une petite lucane, je l'inviterai à boire un verre. Bon, d'accord je ne connais que quelques mots d'espagnol mais je me débrouillerai. Aller, je vais coller mes affiches, il va bientôt faire nuit.

Jour 7 : Éponge

décrire un lieu principalement grâce aux odeurs

Marianne

     Enfin bon ! Ce n’est pas grave ! Son ami l’insecte semble prêt à nous laisser passer. C’est alors que je distingue enfin la place devant nous. Je ressens enfin le froid qui nous entoure. Je le ressens mais je le hume également ! Ça SENT le froid ! Mais pas que ! Il doit y avoir de l’eau pas loin… Tout est humide autour de nous. Peut-être est-ce de la pluie fraîchement tombée ? Il y a également une bonne odeur qui provient d’un peu plus loin. Une odeur subtile, légère… Je l’aspire comme une éponge ! Je crois que… c’est une boulangerie !! Mais oui ! C’est une odeur de pain au chocolat !

Isabelle

     Une copine m'a dit que je lui faisais penser à une éponge... Étrange quand on sait à quoi sert une éponge... Je ne sais pas si je dois bien le prendre ? Est ce qu'elle m'imagine la tête dans l'évier en train de frotter une assiette ? Hum... Elle ressemble bien à un balai avec son mettre quatre vingt cinq et ses cinquante kilos, ce n'est pas pour ça que je lui ai dis... Pas cool la fille, je suis vexée, moi et ma tête d'éponge on va tranquillement aller voir ailleurs... Salut

Monique




Jour 8 : Rétif

votre texte est le dernier paragraphe d'une longue saga

Marianne

     Qu'est ce que j'aime les pâtisseries ! Je pense que je ferais tout pour en manger une, là, tout de suite. D'ailleurs je suis sur que mes deux compagnons de nuit sont d'accord avec moi. Après tout ce qui vient de nous arriver, je pense qu'un peu de réconfort ne nous feras aucun mal ! 

     " Allons à la boulangerie ! "

     Je me suis trompée. L'homme qui me tient st complétement rétif ! Il refuse sans même ouvrir la bouche. Il me regarde d’abord d'nu drôle d'air. Puis, le troisième luron de notre bande se pose sur son épaule. Et nous partons en direction de la rue sombre devant nous. Je pense que nous avons eu notre compte d'aventures. Mais qui sait ce qui peut se cacher au prochain croisement ? 

Jour 9 : Goupiller

manier une ironie mordante

Marianne

     Et bien absolument rien ! Nous avons dû parcourir environ deux kilomètres. Tranquillement. Très tranquillement ! Je dirais même trop tranquillement ! Tout est tellement calme dans ces ruelles... C’est si dommage d'être contraint de ne vivre aucunes aventures palpitantes... Je pense que le maître coléoptère, est très agacé de cette situation. Je ne le connais pas vraiment, mais il a l'air d'une grenade encore goupiller ! Peut-être que quand il explosera il deviendra quelque chose qui sera doté de parole ! Parce qu'il faut le dire, il n'est pas bavard ! Ce n’est pas plus mal ! Au moins personne n'a mal à la tête à cause du brouhaha qu'il pourrait faire ! N'est-ce pas ?


Jour 10 : Voile

votre personnage principal a les pieds dans l'eau

Marianne

     Je crois que j'ai parlé trop vite... Et sur tous les points ! Au détour d'une ruelle tout aussi déserte que les autres, notre ami coléoptère s'envole et atterri au sol sous forme humaine. Je ne sais pas si c'est le fait de sa transformation mais il est mouillé de la tête aux pieds ! Il gît majestueusement devant nous, dans une flaque d'eau ! Je trouve ça assez drôle ! Mais lui qui ne parlait pas commence un monologue.

     " Mon ami, même si tu deviens puissant, je suis toujours ton maitre. Cela, pour l'éternité ! Que tu le veuille ou non ! Ne te voile pas la face !

     - Je sais ! Mais pour le moment j'ai une mission à accomplir ! Je n'ai pas le temps de t'écouter. Surtout qu'ils sont derrière nous ! "

Jour 11 : Escalier

inclure le mot pioche en plus du mot escalier

Marianne

     " Je dois dissimuler ce trésor ! C'est le dernier qui reste. Je vais donc utiliser une dernière fois ta pioche et le dissimuler avec les autres sous l'escalier de la cave !

     - Si tu entre dans cette demeure, tu sais que tu n'es pas certain de sortir sous ta forme actuelle !

     - Et alors ? Nous sommes faits pour sauver le monde ! C'est notre rôle !

     - Peut-être... Mais à quel prix ?!

     - Peu importe ! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir ! Et si je dois me transformer, c'est que tel sera mon destin !

     - Tu peux aussi me le donner... En échange je pourrais convaincre l'assemblée que tu es prêt !"

     Est-ce qu'ils parlent de moi ? J'ai comme un doute. Il veut m'enterrer sous l'escalier ? Et pis l'autre là, il veut faire quoi de moi ??

     " Laisse-moi passer ! "

Jour 12 : Abyssal

votre texte prendra la forme d'une lettre ou d'un texto d'excuse

Marianne

     " Je suis désolée. Je pensais que tu accepterais ma proposition. Je ne peux pas te laisser faire ! Donne moi la dernière. Tu sais très bien que je vais de toute façon récupérer le trésor entier. Ce n'est pas juste pour moi. Mais bien pour protéger notre monde ! Alors excuse-moi si cela te blesse. Je te blesse. Je te le demande une dernière fois. Donne la moi."

     Même moi qui ne peut pas avoir froid, je suis gelée de la situation. Il y a un froid abyssal entre le maître et son apprenti ! Tous les deux se fixent et moi je me demande bien où je vais terminer !!

Jour 13 : Ériger
inclure trois formes conjuguées du verbe ériger à des temps différents

Marianne

     « Je suis forcé de constater que la manière dont tu as érigé ton empire est minable ! Si tous tes sujets sont traités comme tu le fais à l’instant avec moi…

     - Tu ne peux pas comprendre. On ne peut pas ériger un monde sans quelques dégâts autour. »

     Le futur maître qui, d’après l’échange auquel j’assiste, ne le deviendra jamais, contourne son adversaire et avance à nouveau.

     « Et toi alors, comment aurais tu fais, dis-moi ?

     - Dans mon monde à moi, nous érigerons que de belles choses ! Jamais je ne forcerai quelqu’un à agir contre son gré ! Maintenant, soit tu m’aides, soit tu t’en va ! Je n’ai pas besoin de toi si tu restes sur tes positions. »

Jour 14 : Velours
rédiger une petite annonce pour la vente d'un bien (objet, maison...)

Marianne

     Le maître disparait non sans avoir lancé un regard noir à celui que je peux considérer comme mon sauveur ! Même s'il a l'intention de m'enterrer sous l'escalier... En fait ce gus pas cool, on devrait le vendre !

   A vendre ! Maitre à la noix qui veut dominer le monde ! Porte un manteau de velours pour ne pas avoir froid. Sait se transformer en insecte. Prix à débattre !

     Je suis sur qu'on trouverai  preneur ! Et nous on serait définitivement débarrassé de lui ! Enfin je dis ça... Mais peut-être qu'il ne serait pas si mauvais que ça avec moi ? Comment est ce que je peux faire pour éclaircir tout ce mystère ? 

Jour 15 : Oui

ce texte est la suite de votre composition d'hier

Marianne

     Nous voilà en route pour la cachette sous l’escalier. On entre dans une maison. Puis, on récupère une pelle à l’entrée avant de descendre les escaliers pour aller à la cave. Je me fais poser délicatement sur le sol terreux. Et alors, il se met à creuser ardemment ! Au bout de même pas cinq minutes une petite boîte apparaît. Elle est vraiment très belle. A l’intérieur il y a trois choses semblable à moi ! Nous sommes totalement identiques ! Je n’aurais jamais cru cela possible…
Mon ami les observe. Il semble réfléchir à comment agir. Est-ce qu’il va m’enterrer avec mes semblables ?
     « Oui. C’est la meilleure solution. Dépêchons nous, mes petites ! »

Jour 16 :  Sparadrap
inspirez-vous de la chanson "L'amour, l'amour, l'amour" de Mouloudji, la version originale ou la version remixée du groupe Bon Entendeur (ambiance, paroles...)

Marianne

     « Je ne peux pas vous laisser là, seules, abandonnées. Je vous aime trop pour ça ! Ah l’amour ! Il me ferait faire n’importe quoi. »
     Nous voilà toutes les quatre dans la boîte. Elle reste entrouverte pour nous permettre de voir le monde extérieur. Cela dit l’intérieur du coffret est assez beau. Les parois brillent ! Par contre mes trois colocataires sont toute silencieuses. Elles me regardent avec de gros yeux. J’ai beau poser des questions aucune d’elles ne me répond. Comme si elles avaient un sparadrap collé sur la bouche. Malgré ça, je sais qu’elles m’aiment. Simplement, elles ne le disent pas…

Jour 17 : Noctambule
il s'agit d'un malheureux quiproquo

Marianne

     « Non désolée. Moi je ne t’aime pas ! Je suis enfermée ici depuis des semaines. Alors que toi tu as pu respirer l’air naturelle pendant bien plus longtemps que nous ! Et ce n’est pas la peine de questionner les autres. Elles pensent comme moi. »

     Je n’ai pas le temps de répondre quoi que ce soit. Elle me tourne toutes les trois le dos. Moi qui était si enthousiaste à l’idée de les rencontrer… J’étais bien mieux seule sur mon buffet. Ou dans les mains de mon ami qui court à travers la nuit tel un noctambule. Je m’approche de l’ouverture et observe le paysage. Je me laisse bercer par les secousses. Je suis un peu triste. Mais peut-être que ça passera. Nous réussirons sans doute à devenir amie. J’ai envie d’y croire !

Jour 18 : Delta

rédiger une candidature pour l'emploi de votre choix

Marianne

     A un moment, alors que mes paupières sont lourdes et que je commençais à m’endormir, nous agitées en sursaut ! Dehors j’aperçois que nous sommes face à un delta de rue…
     L’homme s’engage dans l’une d’elle a vive allure. Puis fait marché arrière ! Sur un mur, à l’entrée de la rue, une affiche l’interpelle.
     « RECHERCHE VOLEUR – l’objectif du poste : être capable de dérober toutes sortes d’objets. Compétences nécessaires : être discret, savoir courir vite. Si vous avez de grandes poches ça sera un plus. Salaire en commission (environ 10% de chaque vente) »
Il regarde autour de lui pour constater qu’il est bien seul. Puis arrache l’affiche et reprends sa course.

Jour 19 : Auriculaire

placez-vous du point de vue de la personne qui a reçu la candidature d'hier

Marianne

     « Minute papillon ! L’affiche est à moi ! Si vous êtes intéressé on en discute maintenant ! J’ai pas de temps à perdre ! »
     Mon ami se retourne, la feuille sous le bras et la boîte toujours à la main. Il fixe droit devant lui la drôle de figure qui se dresse toute fière. C’est une chose assez laide. Assez petite. Assez… terrifiante !
     « Est-ce que vous savez crocheter les serrures avec vos auriculaires ?
     - Oui ?
     - Parfait ! Je vous attend au milieu de la nuit. Juste ici. Vous êtes embauché, l’ami ! »
     Je crois que nous en restons tous étonnés ! Mais après tout, pourquoi pas ? Il faut bien travailler ! Alors ! Rendez-vous à minuit !

Jour 20 : Fuser

il s'agit des derniers instants du personnage principal

Marianne

      Pour ne pas être encombré, l’homme nous a déposées dans sa poche de manteau. Le bouton est attaché pour ne pas tomber, mais on peut quand même sentir l’air libre. Par contre, j’ai du mal à voir ce qui se passe dehors ! Mes copines ne boudent plus. Nous sommes toutes les quatre bien serrées.
      Il doit être minuit. Il fait nuit noire dehors. On attend depuis bien trop longtemps déjà. Était-ce un traquenard ? Il n’aurait pas du accepter de venir !
     C’est alors qu’un bruit retentit. Depuis le fond de la poche on sent que notre propriétaire se met à fuser pour se sauver ! Il court mais n’a pas le temps de faire beaucoup de pas avant de tomber.
     D’un coup une main froide entre dans la poche et nous attrape ! Au sol j’aperçois notre ami. Il ne bouge plus.

Jour 21 : Invitation

formulez vos vœux pour la suite de votre carrière d'auteur ! 

Marianne





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